Le souffle sous la peau
Installation pénétrable textile
5 m/5 m/5 m | Maille polyester, fil de nylon, fil de coton, sable, système éclairage
Septembre 2010 | Atelier artistique partagé l’imprimerie 168, Paris XIXe
Entrer en soi même, plonger dans un espace organique, une multitude de cavités, de cellules comme autant dʼinvitations au repos.
Se confronter à un espace vivant, en perpétuelle transformation, fait de replis textiles qui respirent, apparaissant et disparaissant au gré des variations de lumière.
Oublier ses repères, se laisser déstabiliser par cet espace meuble et changeant, accepter le vertigineux.
Se frayer des chemins à travers ses membranes transparentes comme on se défait de ses peaux qui contiennent et contraignent.
Abandonner toute définition de lʼespace et de soi même.
Se dépouiller pour atteindre lʼessence même de ce que nous sommes le rythme, la pulsation, le souffle.
Explorer dans la quiétude de cet espace la transformation fondamentale. Contempler ce passage invisible : le terme de ce souffle, mouvement inconscient et infime, qui change notre corps, notre peau, en dépouille.
Le souffle sous la peau
Installation pénétrable textile
5 m/5 m/5 m | Maille polyester, fil de nylon, fil de coton, sable, système éclairage
Septembre 2010 | Atelier artistique partagé l’imprimerie 168, Paris XIXe
Entrer en soi même, plonger dans un espace organique, une multitude de cavités, de cellules comme autant dʼinvitations au repos.
Se confronter à un espace vivant, en perpétuelle transformation, fait de replis textiles qui respirent, apparaissant et disparaissant au gré des variations de lumière.
Oublier ses repères, se laisser déstabiliser par cet espace meuble et changeant, accepter le vertigineux.
Se frayer des chemins à travers ses membranes transparentes comme on se défait de ses peaux qui contiennent et contraignent.
Abandonner toute définition de lʼespace et de soi même.
Se dépouiller pour atteindre lʼessence même de ce que nous sommes le rythme, la pulsation, le souffle.
Explorer dans la quiétude de cet espace la transformation fondamentale. Contempler ce passage invisible : le terme de ce souffle, mouvement inconscient et infime, qui change notre corps, notre peau, en dépouille.